mercredi 28 décembre 2011

Aller-retour à NYC

Quel mauvais blogueur je fais. Plus d’un mois sans donner de nouvelles. Pourtant, ça fait déjà quelques semaines que je suis rentré de New York mais rien sur mon blog. Blâmons les exams qui sont enfin finis ! Mes deux derniers partiels n’ont malheureusement pas été parmi les plus brillants mais j’ai toujours espoir de valider ma matière. Qui vivra verra ! Mais parlons plutôt de mon voyage à New York !

Nous avions décidé depuis un certain temps avec les copains que nous devions aller à NYC avant de quitter le Canada. Quoi de mieux que la période d’exams pour réaliser cet objectif ? J’avais 10 jours de libre entre deux exams, les autres pareil ou moins. J’ai fini mon premier exam le jeudi 8 à 11h30 après un réveil matinal (le plus tôt de tout mon séjour waterlooien) et un exam plutôt facile, je suis allé prendre mes billets de bus Kitchener-Toronto puis je rentré chez moi en vitesse pour préparer mon sac. Rendez-vous à 16h à la gare de Kitchener avec les copains français pour prendre le bus de 17h. On monte dans le bus et on part. 17h, nuit noire, le chauffeur n’allume même pas les lumières. Normal, à 17h faut dormir ! Je lutte de mon mieux pour ne pas m’endormir et ainsi être capable de dormir dans le bus de nuit qui va à NY (l’espoir fait vivre). On arrive à Toronto, on mange un repas léger et équilibré (McDo…) avant d’aller faire la queue pour être sûr d’avoir une place dans le bus. Encore une fois quelques personnes restent à quai faute de place. Pas nous, ouf ! Mon objectif d’avoir une place près de la fenêtre est réalisé.

L’un des pires voyages en bus de l’histoire a ainsi pu commencer. La première partie du voyage jusqu’à la frontière s’est plutôt bien passée. Je ne dirais pas que j’ai vraiment dormi mais bon, ce ne sont que les 2-3 premières heures. Passage à la frontière à Buffalo, tout se passe bien. On passe rapidement et on retourne dans le bus pour attendre que tout le monde soit prêt (mine de rien un bus de 80 personnes face à 3 agents d’immigration, c’est beaucoup). Ça a été plié en une heure, ce qui est plutôt pas mal. J’ai profité de ce temps là pour papoter avec ma voisine, une Colombienne qui m’a raconté toute sa vie en 1/2h. Une fois rentré aux États-Unis, la mascarade a commencé. Changement de chauffeur, changement d’ambiance. On avait eu droit à une petite vidéo d’intro en quittant Toronto pour expliquer quelques règles de base du bus. On l’a de nouveau. Pourquoi pas. Le chauffeur se lance alors dans un discours pour expliquer en détail ce qu’on ne doit pas faire dans le bus. En détail. Vraiment en détail. Il a réussi à passer une ou deux minutes à parler de tout ce qu’il ne faut pas faire dans les toilettes. Juste après la frontière, il y avait un arrêt à Buffalo City puis un autre à l’aéroport. Logiquement – rappelons que nous sommes dans un bus de nuit où 80 personnes tentent tant bien que mal de dormir – le chauffeur s’est senti obligé de faire 3 annonces par arrêt dont une 20 ou 25min avant que le bus ne s’arrête. Non pas d’une voix douce et discrète mais d’une grosse voix forte. À un moment, de la musique a commencé à être jouée. Mais d’où vient-elle ? Bon, peu importe. Enfin on a découvert une ou deux heures plus tard le pourquoi du comment. Le chauffeur avait confondu le volume personnel avec le volume général. Soit. Pourquoi faire une annonce en pleine nuit pour expliquer ça et s’excuser ? En se répétant trois fois bien sûr. Le matin est arrivé, l’annonce de notre arrivée à NYC a sonné. Seul problème, nous étions en pleine cambrousse. Après peut-être 45min et deux autres annonces, nous sommes enfin arrivés. Le sommeil a bizarrement été assez court ! Petite réflexion de départ de la part d’Édouard : « Si on a le même chauffeur au retour, je le supporterai pas. » On verra bien ça dans un jour et demi !

On est chanceux, le soleil est au rendez-vous ! Première destination une fois arrivé : pareil qu’à Chicago, Starbucks. Une fois rassasiés, on se lance dans l’aventure newyorkaise. Florian, qui y a passé un mois il y a un an et demi, est désigné d’office comme notre guide. Première destination, Time Square et Broadway ! Le centre de la culture américaine et newyorkaise par excellence. C’est un autre monde, une toute autre dimension. On avait eu un aperçu à Toronto mais l’échelle n’est pas du tout la même. Ici, c’est une agglomération de buildings couverts d’écrans géants, de panneaux publicitaires, d’enseignes. Le cœur mondial d’une société de consommation de masse.


On arrive sur Broadway et ses innombrables shows musicaux et théâtraux. On continue à se balader, commençant tout de même çà se demander où manger. On laisse passer des dizaines de restaurants sans s’arrêter jusqu’à arriver sur Central Park et son absence totale de restos. Seuls options, les petits stands à hot dog. Au final, en suivant les conseils de Florian, on s’enfonce dans les profondeurs de Central Park, comparant les écureuils centraliens aux écureuils canadiens, jusqu’à ce qu’on tombe sur une brasserie/restaurant au milieu de la verdure. Le resto parait plutôt cher mais la brasserie est dans nos prix. Premier repas newyorkais au soleil et en plein cœur de Central Park… On n’aurait pas pu trouver mieux !


Après ce moment de détente, il est 15h et on se dirige vers notre auberge de jeunesse à la structure typiquement newyorkaise avec ses escaliers de secours en métal ! On prend notre chambre, une douche puis on s’allonge un petit quart d’heure avant de repartir. On en profite pour spéculer sur l’identité de la 6ème personne partageant notre chambre. Probablement une fille, que l’on décide de baptiser Pauline (ne me demandez pas pourquoi !).


On repasse par Central Park pour observer le coucher de soleil sur le lac puis on reprend notre balade dans les rues newyorkaises. L’ambassade de France, devant laquelle on passe par hasard, est plutôt impressionnante ! Premier but, le sapin du Rockfeller Center, le fameux sapin de Noël que l’on voit à la télé. Certes il est grand mais je m’attendais à plus ! Le syndrome New York probablement !


On observe un compte à rebours projeté sur un immeuble pour voir un spectacle lumineux. On attend de longues minutes durant que quelque chose d’extraordinaire se produise sur la patinoire située à côté du sapin (des centaines de curieux la regardaient). Rien à part le damage de la glace. On abandonne. Direction Time Square. C’était impressionnant de jour. Ça prend une toute autre dimension de nuit !


Après Time Square, China Town, finalement semblable à tout quartier chinois (en plus grand) puis Little Italy où l’on mange une pizza. On finit par se rapprocher de notre auberge pour aller boire une bière mais la fatigue accumulée par le peu de sommeil dans le bus nous rattrape. Une nuit à New York et on est rentré à 23h ! Pas de trace de « Pauline ».

Pauline a su profiter de la nuit newyorkaise et est rentrée à 5h ou 6h. Elle a bien eu raison ! D’ailleurs, elle s’appelle plus probablement Maria que Pauline mais là n’est pas la question. Après une bonne nuit de sommeil, on est repartis ! Premier but de la journée, MoMA (Museum of Modern Art). Musée plutôt intéressant où l’on trouve de tout. Picasso, Van Gogh, Monet mais aussi des sculptures/peintures diverses et variées dont la légitimité dans ce musée reste un mystère. Après le musée, direction South Ferry pour prendre le ferry gratuit qui se rend à Staten Island. Quel est le but ? Le ferry passe relativement proche de la statue de la liberté. Une fois encore, même si c’était très joli (début du coucher de soleil sur la statue), le syndrome New York recommence : je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus impressionnant !


Une fois à Staten Island, on fait directement demi-tour direction Manhattan. Si on avait attendu le ferry suivant, on aurait vu le coucher de soleil sur la Big Apple mais tant pis ! La vue est déjà superbe. On part ensuite vers Ground Zero, l’ancienne place du World Trade Center, où l’on ne voit que les deux nouvelles tours en construction. Juste à côté, le magasin Century 21 nous achève. Autant j’ai su résister à la fièvre acheteuse dans les précédentes boutiques visitées, autant là je succombe. Le prix attrayant des Converses me séduit et j’en achète deux paires. Je ne regarde pas les vêtements. De toute façon, je n’ai déjà pas de place pour ramener mes Converses en France ! Dernier but de la journée avant de reprendre le bus pour Toronto : l’Empire State Building. On prend le métro. On attend dans la station. On attend. On attend. Rien. Les gens commencent à partir en disant qu’il n’y a pas de métro. On remonte. En effet. On est à New York, la plus grande mégalopole du monde, et la seule indication pour dire qu’il n’y a pas de métro, c’est une petite ardoise au dessus du guichet. Pas d’annonce audio, rien. On abandonne l’idée de se faire rembourser vu la queue devant le guichet et le peu de temps qu’il nous reste pour traverser Manhattan à pied. On se contente d’apercevoir l’Empire State Building de loin, on mange rapidement dans un fast food et on arrive à attraper notre bus. On n’est pas juste mais on n’est pas large non plus ! Satané métro newyorkais. Je crois qu’on ne peut pas vraiment se plaindre de la RATP !

On monte dans le bus. La voix du chauffeur semble familière. « Non ? » Si. Même chauffeur, mêmes annonces multiples, même sommeil quasi-absent. Heureusement, à partir de la frontière, le nouveau chauffeur, Canadien, a su nous délivrer quelques heures de repos. On arrive à Toronto. On est chanceux, on arrive à attraper un bus pour Waterloo sur le départ. Les vacances sont finies, la vie reprend. Les exams sont au tournant !


Aujourd’hui, je finis cet article en direct de New York. Encore. Après mes exams, je suis parti passer Noël à Montréal avec ma cousine. Après Montréal, ma dernière étape en Amérique du Nord c’est NYC d’où je vais prendre mon avion et rentrer à Paris via Copenhague… Ça me laisse encore quelques trucs à raconter dans ce blog !

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