lundi 17 octobre 2011

Thanksgiving à Chicago !

Toujours les nouvelles en décalé… Mais des nouvelles tout de même ! Lundi dernier, les Canadiens fêtaient leur Thanksgiving (ce qui peut faire rire les Américains qui, eux, le fêtent en novembre). Ce bienvenu jour férié (qui est le seul du trimestre) nous a offert un week-end de trois jours qui était bien entendu destiné aux voyages pour l’ensemble des étudiants étrangers. Un bon nombre partaient pour Montréal, d’autres faire du camping au parc Algonquin. Pour ma part, mes projets m’ont amené de l’autre côté de la frontière, dans la ville de Chicago, troisième plus grande ville des États-Unis (après New York et Los Angeles). L’organisation en elle-même m’a bien occupé pendant la semaine. Être sûr que tout le monde est bel et bien partant, réserver tout ce qui est à réserver. Le tout au dernier moment, bien entendu. L’équipage est prêt : notre Suédoise préférée, Saskia et quatre Français (Antonin, Édouard, Mathieu et moi). Saskia et Édouard se sont occupés de réserver la voiture de location qui nous emmènerait en Illinois.


Le projet original était d’aller en auberge de jeunesse afin de ne pas payer trop. Bonne idée ! Enfin, bonne idée si on ne s’occupe pas de réserver des lits trois jours avant le week-end. Toutes les auberges de jeunesses de Chicago étaient pleines. Alors trouver cinq lits pour deux ou trois nuits, même pas la peine d’essayer. J’ai essayé quand même. Seules possibilités, des motels en banlieue. Mieux que rien. Deux lits doubles mais un cinquième peut bien dormir par terre, des prix raisonnables, dans les $17 par nuit par personne. Saskia propose d’essayer le couchsurfing (pour ceux qui ne connaissent pas, ceci consiste à aller dormir sur le canapé d’inconnus que l’on trouve grâce au site couchsurfing.com). Trois jours avant le départ et étant cinq, ça risque d’être compliqué ! Qui ne tente rien n’a rien. Je finis par trouver trois personnes prêtes à héberger cinq « surfeurs » ou plus et j’envoie mes demandes le mercredi soir. Butoir fixé : si pas de réponse le jeudi, on réserve le motel. Résultat, j’ai réservé trois nuit dans un motel, pas loin de l’aéroport avant de me rendre compte que j’avais un mail de couchsurfing : Kat a accepté votre demande. Et m…ince. J’ai réservé le motel pour rien ! Après réflexion, on décide de passer la première nuit au motel ne sachant pas à quelle heure nous allions arriver. Je suis la procédure indiquée dans le mail pour modifier la réservation. Un mail envoyé, pas de réponse, on verra bien sur place ! Je préviens notre hôtesse que l’on n’arrivera que le samedi et tout est réglé !


Vendredi arrive. On décide de partir le plus tôt possible en début d’après-midi pour arriver en fin de soirée à Chicago. Temps de trajet prévu : environ 8h30 sans compter les pauses et le passage de la frontière. Direction l’agence de location de voiture avec Édouard pour prendre possession de notre bolide. On retrouve Saskia pour faire quelques courses pour la route puis on récupère Antonin et Mathieu chez eux. Après un détour par McDonald’s pour nourrir les trois Français qui n’ont pas encore mangé, on prend la route en suivant les indications Google Maps ! De la route, de la route, de la route. Droite, toujours droite. Les virages, c’est pas par ici ! On arrive éventuellement à la frontière. Ici, on ne plaisante pas ! Pas de blague. On ne parle pas du club qu’on visite régulièrement le mercredi et qui s’appelle le Bomber ! L’agent nous demande « aimablement » le but de notre visite, ce qu’on fait au Canada, comment on se connaît, combien de temps on compte rester, etc. avant de nous envoyer vers l’immigration. Même manège, mêmes questions. Un document à remplir… Attendez, c’est le même qu’on a rempli en ligne la veille et pour lequel on a payé $14 ! Oui mais celui-là, c’est pour les arrivée par avion uniquement. Ah. Heureusement, geste de bonté inespéré, l’agent ne nous fait pas payer les $6 que l’on est censé payer à la frontière étant donné les $14 payés la veille. En tout, on a du perdre un peu moins d’une heure à la frontière. On est repartis, Édouard prenant le relai au volant ! On s’arrête à une station service, premiers vrais pas sur le sol américain devant un coucher de soleil. Ici, le prix de l’essence est au gallon… Pourquoi pas ! On fait la conversion. C’est vraiment pas cher et ça fait plaisir !


On reprend la route jusqu’à ce qu’on s’arrête manger dans un fast-food étrange servant une nourriture bizarre mais mangeable. On reprend la route. Tout droit, encore tout droit, on ne se trompe même pas (ce qui est assez étonnant me connaissant) et on arrive enfin à Chicago. Bien entendu, on arrive par l’est et le motel est à l’ouest. Ceci nous offre cependant une belle vue nocturne de Chicago. Conduire ici me rappelle Paris, des voitures partout conduisant n’importe comment !

Le motel est enfin en vue 10h après le départ. On le rate, on fait demi-tour et on y est ! Le décor est digne de n’importe quel feuilleton américain ! Les clichés ne sont pas que des clichés !Avec Saskia, on va à l’accueil. Bonjour, blabla, vous avez bien reçu mon mail indiquant la modification ? Bien sûr que non, il fallait voir ça avec le moteur de recherche d’hôtel, pas avec eux. Je leur sors mon mail de confirmation (malheureusement en français) où il est écrit noir sur blanc « Si vous avez besoin de modifier ou d'annuler votre réservation, veuillez contactez Regal Motel - Chicago directement. » mais le gardien ne veut rien savoir, on doit payer deux nuits au moins. On argumente, il appelle sa supérieure. On argumente, elle appelle son supérieur (ou son mari, aucune idée, ils parlaient indien ou pakistanais) et on s’en sort en ne payant qu’une seule nuit… Ouf ! On s’installe pour la nuit. On se rend compte qu’il y a une heure de décalage horaire : cool, une heure de sommeil en plus ! Au dodo (sauf Antonin qui a un match de rugby à regarder en pleine nuit à cause du décalage horaire) !

Le lendemain, on quitte le motel. On gare la voiture sur le parking de l’aéroport qui n’est pas loin et on prend le train direction le centre-ville ! Après un trajet assez long (ce qui nous rend heureux de ne pas rester trois nuits au motel), on arrive enfin au centre-ville. Passage obligé dans un Starbucks pour prendre une boisson, chaude pour les deux malades (moi et Édouard) et glacée pour les autres ! En effet, le temps est magnifique ! On a ressorti les shorts, tee-shirts et lunettes de soleil, changement agréable après le week-end précédent qui était plutôt polaire, extra-polaire et écharpe ! Malgré ce beau temps, je traîne un rhume assez violent depuis quelques jours et je suis quasiment aphone ! Une fois la pause boisson passée, on se lance dans la visite de Chicago. Visite classique qui consiste en : bon ben, on va par là. La vue est impressionnante. Buildings, buildings et buildings ! On est en Amérique du Nord, plus précisément dans une des plus grandes villes américaine. Rien de bien surprenant !


On se balade jusqu’à ce que nos pas nous amènent sur une promenade avec des genres de fontaines où les gens peuvent se rafraichir. Saskia court dans l’eau, je me rafraichis les pieds et on va voir The Bean (le haricot), une attraction bien connue de Chicago : un genre de haricot géant fait en matière réfléchissante. Étape photo incontournable !


Nos ventres nous ramènent vers les immeubles pour trouver à manger. Ce sera Panda Express, un fast-food chinois vraiment bon. Après ça, on se rend sur le port où l’on flâne avant de se reposer au bord de l’eau avec Chicago à côté de nous. On continue notre promenade jusqu’à une place dominée par une fontaine monstrueuse et où de nombreux stands montrent la préparation du marathon de Chicago prévu le lendemain.


La fin d’après-midi commence à montrer son nez, il est temps de retrouver Kat, notre hébergeuse. On prend donc le métro pour aller chez elle. Après quelques difficultés pour réussir à la joindre (notamment parce que mon portable canadien ne fonctionne pas aux États-Unis), on finit par l’avoir et par monter chez elle. Quartier sympa, appartement cool. Première chose que l’on apprend, on est 12 couchsurfers à dormir chez elle ! On bat son record ! Douze ? L’appartement doit être grand alors ! Deux pièces ? Ah, ben ça promet ! On rencontre nos colocataires d’une ou deux nuits. Un Français en plein trip Canada-USA et des jeunes filles au pair originaires de partout (Estonie, Allemagne, Venezuela, Brésil et j’en ai probablement oublié depuis). La soirée s’est déroulée sur le toit (normal) et est assez inoubliable ! Le vieil adage « What happened in Vegas stays in Vegas. » est valable à Chicago aussi : ce qui s’est passé à Chicago reste à Chicago !

Nous nous sommes donc plus ou moins péniblement réveillés le lendemain. Après un petit déjeuner à l’américaine (où j’ai découvert lexistence des œufs en brique), nous sommes repartis visiter Chicago, l’un des buts étant de se baigner ! Guy, l’autre Français, nous a accompagnés. Buildings après buildings, encore. Déjeuner dans un fast-food, pour changer. On s’est ensuite dirigés vers l’observatoire d’où la vue sur Chicago est très sympa.


Petite sieste dans l’herbe parce qu’on le mérite puis direction la plage derrière l’observatoire, petit havre de paix. Le dos à la ville, on a le sentiment d’être loin de toute agglomération. Pourtant, il suffit de tourner la tête pour voir les gratte-ciels dominer le paysage. Nos trois valeureux compagnons, Saskia, Mathieu et Édouard se lancent à l’eau. Température de l’air et de l’eau bien plus agréables que le week-end d’avant. Cependant, je reste au sec, ne voulant pas tenter ma crève plus que nécessaire !


Après leur bain, on retrouve le centre-ville pour trouver un bar (plus facile à dire qu’à faire, encore une fois). Une petite bière dans le soleil couchant et on rentre chez Kat…qui fait une sieste et répondra plus tard ! Ce n’est pas grave, on se réfugie chez le Chinois en bas de chez elle où l’on mange comme des rois. Une fois le repas fini, on peut rentrer chez elle ! Et elle a un plan extra pour la soirée : une soirée dans le building le plus haut et le plus fameux de la ville chez un ami à elle ! Plan d’enfer…qui se transforme légèrement en tout le monde s’endort devant la télé dans l’appart de Kat, y compris Kat ! Les jeunes filles au pair y sont allées et se sont amusées. Nous, on a dormi !


C’est ainsi que s’est fini notre séjour à Chicago. Nous avons empaqueté nos affaires, dit au revoir à tout le monde et pris le bus puis le métro direction l’aéroport. Notre bolide rouge était toujours là et nous avons pris la route peu avant midi, souhaitant ne pas arriver trop tard à Waterloo. Saskia et Mathieu avaient prévu un arrêt touristique durant le trajet. Arrêt que nous n’avons finalement pas fait. À la place, nous avons mangé un dernier repas américain et nous avons trainassé dans le resto avant de faire un petit détour par un liquor store, l’alcool étant beaucoup moins cher aux States qu’au Canada (plus de deux fois moins cher). Après ça, on a repris la route sans arrêt jusqu’à Waterloo. Ou presque. Premier arrêt à la frontière. Pas de soucis, on rentre au Canada ! Enfin pensait-on. On a passé plus de temps à l’immigration au retour qu’à l’aller, principalement à poireauter jusqu’à ce qu’un officier nous reçoive. On s’est rendu compte après coup qu’on a passé plus d’alcool que ce qui nous était alloué… De vrais contrebandiers !

Une fois la frontière passée, tout s’est fait rapidement. Enfin, c’était ce qu’on espérait. Les stations services aux États-Unis sont très nombreuses et très bien indiquées. Au Canada, elles sont moins nombreuses et très mal indiquées. Et lorsqu’on est sur la réserve, ce n’est pas réjouissant ! Première indication après une sortie, deux stations, une à gauche, une à droite. On va à gauche, on roule, rien. On fait demi-tour, on va à droite. Rien. Une indication kilométrique aurait été bienvenue ! On reprend l’autoroute. Sortie suivante, trois stations : deux à gauche, une à droite. On prend à gauche… « Là, à droite, c’est pas la station qui était indiquée à gauche ? » Si. Demi-tour. « Haha, à tous les coups la station aura plus d’essence ou un truc dans le genre ! » Haha, tout le monde rit. La station était en maintenance et ne pouvait pas distribuer d’essence pour le moment. Haha, tout le monde rit jaune. Le pompiste nous indique une autre station pas trop loin. On ne la trouve pas. On désespère, on abandonne et on va au Tim Horton voisin de la station momentanément hors service en attendant qu’elle rouvre. Finalement, on est en mesure de prendre de l’essence. Temps perdu : une heure ? Une heure et demie ? Peu importe ! Il nous reste une heure de route, rentrons donc ! C’est donc un peu après minuit, environ 11h après avoir quitté l’aéroport que je suis finalement arrivé chez moi… Pfffiouh, ça fait du bien de se poser ! Mais c’est encore mieux de se rappeler le week-end que l’on vient de vivre !


mardi 11 octobre 2011

Camping au bord des Grands Lacs

On dirait que ça devient une habitude ! Pas de temps pour mettre mon blog à jour régulièrement ! Les choses à raconter s’accumulent mais rien de nouveau en ligne… Tâchons d’y remédier ! Ces derniers temps, j’ai un emploi-du-temps vraiment chargé. Pas uniquement pour des choses agréables, malheureusement. Plus ça va, moins ça va ! Boulot, boulot…qui a dit que les semestres d’étude étaient faits pour se détendre ? Enfin, même si on bosse beaucoup, on garde quand même notre étiquette d’exchange students. On est là pour s’amuser et quand les Canadiens restent à la bibliothèque travailler, on sacrifie quelques heures pour faire la fête. On s’en veut le lendemain, mais on ne regrette rien !

Le week-end dernier, enfin il y a bientôt une semaine et demie maintenant, nous sommes partis en expédition avec les copains. Au programme camping à la Péninsule Bruce, sur les berges du lac Huron, l’un des fameux grands lacs. Organisation gérée de main de maître par Saskia, notre super-Suédoise, même si on s’est fait quelques frayeurs, au point de ne plus être sûrs si on allait partir… Heureusement, plus de peur que de mal ! Deux voitures de location, du matériel de camping de location, de la nourriture pour survivre le week-end, et, soyons honnêtes, quelques bouteilles d’alcool pour réchauffer huit étudiants transis de froid au coin du feu plus tard, tout est prêt. En route !

Notre petit groupe est composé de quatre Français (Mathieu, Édouard, Florian et moi), deux Australiennes (Lauren et Renée), une Québécoise (Ros) et bien sûr une Suédoise comme je l’ai mentionné précédemment. Les deux voitures ont été parfaitement équilibrées ; chaque voiture comportait deux Français, une Australienne et une autre nationalité. Respectons la parité ! Après 3-4h de route et un arrêt dans un petit bouiboui 100% canadien, nous sommes arrivés au camping. En réservant les emplacements, nous avons appris des choses intéressantes : comment éviter de se faire dévaliser le camp par un ours, quel serpent est venimeux… Rien de bien effrayant pour nos Australiennes qui ont sur leur continent les 10 serpents les plus mortels au monde. Ce n’est pas un serpent à sonnette Eastern Massachussetts qui va leur faire peur ! Les risques de rencontrer de telles bêtes étant assez faibles, on ne s’en est pas vraiment occupé. Personnellement, c’est plutôt la température minimale de 4°C qui a attiré mon attention. Prévoyant, j’avais apporté plusieurs polaires et autres pulls pour survivre le froid canadien.

Nous avons plutôt entrepris de monter les deux tentes, chose plus facile à dire qu’à faire ! Après une longue lutte, les tentes se sont avouées vaincues et nous avons pu quitter le camping pour aller se balader avec en optique une baignade, malgré une température de l’air devant avoisiner les 12°C. Cette promenade fut des plus intéressantes ! On se rend compte de l’étendue des grands lacs. La côte opposée est hors de vue et la taille des vagues n’a rien à envier aux tempêtes belliloises ! La journée était particulièrement venteuse et les vagues étaient réellement impressionnantes quand elles s’écrasaient sur les falaises. Je l’ai d’ailleurs appris à mes dépends en traversant une jetée naturelle. Les vagues en s’écrasant sur les rochers projettent de l’eau sur plusieurs mètres de hauts, y compris si quelqu’un est en dessous. J’ai reçu une bonne dose d’eau mais j’ai été chanceux par rapport à Ros et Renée qui suivaient et qui sont sorties trempées de la tête aux pieds !


Nous avons fini notre randonnée tranquillement et retrouvé un point d’eau que nous avions aperçu à l’aller. Le lac Huron en lui-même était trop exposé au vent (et probablement trop violent aussi) pour tenter la baignade. C’est donc dans ce petit point d’eau abrité du vent que nous nous sommes baignés devant le coucher du soleil. Enfin baignés, c’est un bien grand mot. Nous nous sommes élancés à sept, le huitième étant chargé de prendre les photos ! Les trois Français n’ont pas fait long feu, deux brasses et on ressort ! La Suédoise est restée plus longtemps mais a fini par nous rejoindre sur la berge. Bizarrement, ce sont les deux Australiennes (pour qui « froid » signifie généralement 15 à 20°C) qui sont restées le plus longtemps dans l’eau avec la Canadienne (pour qui c’est normal !). Après ce bain, nous nous sommes rapidement rhabillés, superposant les couches de vêtements et nous sommes retournés au campement.



La soirée a été très sympathique. Le feu de bois s’est efforcé de nous aveugler, nous n’avons pas réussi à comprendre le fonctionnement du réchaud, nous avons cuit les pâtes directement sur le feu, grillé des saucisses et tenté les typiques smores (chamallow + chocolat + biscuit, une recette apparemment incontournable lorsque l’on campe au Canada) qui ne m’ont pas convaincu. Après une petite balade de nuit suivie d’une nuit polaire sous la tente, nous nous sommes réveillés péniblement. Lauren a entrepris la tâche ardue de faire fonctionner le réchaud pour cuisiner du bacon bien gras que l’on a accompagné de pain de mie au nutella, de jus d’orange et de café. Un petit déjeuner essentiel pour la journée !

Le dimanche a été assez tranquille. Nous avons quitté le camping pour se rendre à un autre endroit de la péninsule où nous nous sommes promenés. Eau, falaises, arbres, rochers, eau… Les paysages sont vraiment beau quoi qu’assez répétitifs après un certain temps. Ça ne m’a pas empêché de profiter de prendre du plaisir à marcher de rocher en rocher. On a découvert des coins vraiment jolis dont un qui, apparemment, ressemble énormément à certains paysages suédois (je fais confiance à l’experte !).



Enfin ce n’est pas tout, il nous reste encore de la route à faire ! Nous avons donc quitté la Péninsule pour retrouver notre ville étudiante. Pour ne pas se quitter comme ça, nous sommes allés manger un dernier repas ensemble (pour compenser le non-repas du midi) au McDonald’s du coin puis chacun est reparti chez lui.

La semaine qui a suivi a été assez semblable à toutes les autres. Boulot, sorties, boulot, sorties ! Nos deux Australiennes ont pris leur semaine pour aller visiter Montréal. Quant à moi, j’ai passé une bonne partie de ma semaine à organiser notre week-end de Thanksgiving (week-end de trois jours, du 8 au 11 octobre) : destination Chicago ! Nous en sommes revenus hier… Un week-end dément qui prendra bien un autre message dans ce blog dès que je trouve le temps pour le rédiger...